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Entraigues Alternance
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26 septembre 2008

"Désinformation" municipale :

Stuppeur : Que peut-on lire sur le site officiel de la ville d'Entraigues sur le Sorgue ?

« La liste extrême droitière de TUR/VINSTOCK, qui était contre les Sorgues du Comtat avant les élections municipales, roule aujourd'hui pour Mr GROS, accoquinée avec J.M. MICHEL, serviteur zélé de Mr GROS. D'anciens élus, aigris, travaillent également pour Mr GROS. Cette alliance de l'extrême droite à l'extrême gauche, tout à fait hétéroclite est malsaine. Mr GROS et ses accolites, veulent faire régner actuellement la terreur et la zizanie à Entraigues en faisant des pressions indignes sur de nombreux Entraiguois. Ces gens n'ont cure des intérêts d'Entraigues !
Entraigues a besoin de responsabilité et d'un conseil municipal qui défende sans sourciller les intérêts vitaux de la commune !
»

Ce type de propos est inacceptable !

Voici ci dessous la copie d'un courrier adressé avec A.R par Isabelle VINSTOCK, conseillère d'opposition du Groupe "Au coeur d'Entraigues", au Maire.

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Lettre recommandée AR

Monsieur le Maire,

Je viens d’apprendre, et de constater, que vous avez fait paraître depuis le 22 septembre 2008, sur le site officiel de la Ville d’Entraigues,www.ville-entraigues84.fr, sous la rubrique « le mot du Maire » un article intitulé «lettre aux entraiguois de la Municipalité d’Entraigues …… ».

Vous y parlez de moi dans les termes suivants :

« La liste extrême droitière de TUR/VINSTOCK, qui était contre les Sorgues du Comtat avant les élections municipales, roule aujourd'hui pour Mr GROS, accoquinée avec J.M. MICHEL, serviteur zélé de Mr GROS. D'anciens élus, aigris, travaillent également pour Mr GROS. Cette alliance de l'extrême droite à l'extrême gauche, tout à fait hétéroclite est malsaine. Mr GROS et ses accolites, veulent faire régner actuellement la terreur et la zizanie à Entraigues en faisant des pressions indignes sur de nombreux Entraiguois. Ces gens n'ont cure des intérêts d'Entraigues !
Entraigues a besoin de responsabilité et d'un conseil municipal qui défende sans sourciller les intérêts vitaux de la commune ! »

Je m’élève en premier lieu contre cette appartenance politique que vous m’attribuez ; je n’ai jamais adhéré à un quelconque parti d’extrême droite et je n’ai jamais partagé les idées de l’extrême droite.

Vous n’ignorez pas que ce qualificatif a, dans notre pays, des relents de « sous-entendus » des qualificatifs de « raciste », « antisémite » et « fasciste ».

J’estime que cette affirmation de votre part, qui plus est dans un site officiel, que vous détournez, aux frais du contribuable entraiguois, à vos fins personnelles, est diffamatoire.

J’ai été candidate sur une liste sans étiquette, liste qui a obtenu  plus de 20% des votes exprimés aux dernières municipales.

Avec mon colistier Paul OHREL, nous nous sommes officiellement déclarés dissidents de cette liste, pour des motifs d’ordre exclusivement personnels, et nous avons constitué un groupe à part, situé dans l’opposition au Conseil municipal, et qui porte désormais l’appellation « Au cœur d’Entraigues ».

Que le fait d’avoir désormais une véritable opposition au sein de votre Conseil et que nos interventions, suivies d’effet, auprès de la Sous- Préfecture, vous dérangent, je peux l’admettre.

Mais cela ne vous autorise pas à tenir des propos intentionnellement inexacts me visant très précisément.

Ces propos sont de nature à jeter le discrédit sur moi au sein de la population d’Entraigues où j’exerce mes fonctions d’élue et également dans l’exercice de ma profession d’avocat, tout comme dans ma vie personnelle.

Par ailleurs, vous croyez pouvoir affirmer que j’étais, durant la campagne électorale des municipales de 2008, contre les Sorgues du Comtat.

Je vous informe qu’à aucun moment je n’ai pris une telle position et vous défie de trouver la manifestation d’une telle idée dans le programme auquel j’ai été associée pour ces élections municipales.

Si certains de mes colistiers ont pu avoir, dans le passé, alors que je ne participais pas au débat, des opinions diverses sur la question telle qu’elle se posait en 1995 et en 2001, l’enjeu n’est pas le même aujourd’hui puisqu’à l’époque, Entraigues n’était pas encore engagée dans une quelconque communauté.

Il s’agissait d’opter pour la communauté vers laquelle se tourner et non d’en changer brutalement, avec les conséquences que cela entraîne nécessairement.

En affirmant que j’aurais désormais pris la même position que le parti socialiste ou l’extrême gauche en étant contre l’entrée de notre Commune dans la COGA, vous déformez totalement ma pensée et le sens de mon vote.

Les propos que j’ai tenus et écrits sont pourtant clairs et ont été relayés par la presse.

J’ai demandé une étude et un débat et donc un report du vote, estimant que les élus ne pouvaient mener la réflexion qui s’impose sur ce sujet aussi important pour l’avenir d’Entraigues en 5 jours, alors même que vous n’aviez pas jugé utile de nous faire part des données financières, économiques et humaines de ce transfert à la COGA.

Vous avez refusé cette demande que j’estime pourtant légitime, tout comme trois de vos colistiers d’ailleurs qui se sont élevés contre cette absence de démocratie et l’ont traduit dans leur vote, et c’est dans ces conditions que mon groupe a voté contre la délibération soumise au Conseil Municipal dans de telles conditions.

Enfin, vous m’accusez, avec mes prétendus « acolytes » de « semer la terreur » et de faire des « pressions ».

Là encore, je m’élève contre ces affirmations, nullement étayées d’ailleurs par des faits précis et qui sont, elles aussi, parfaitement diffamatoires.

J’ajoute que ce n’est d’ailleurs ni mon groupe ni les sympathisants de celui-ci, qui ont placé à l’entrée de la salle du Conseil Municipal, plusieurs hommes qui ont empêché le public de pénétrer dans la salle du Conseil (où il restait des places…) alors que votre comité de soutien et les élus de la majorité, dont vous-mêmes, y étaient installés une heure avant l’heure de notre convocation.

Ce  n’est que pour éviter que la situation ne dégénère que nous avons choisi de ne pas réagir immédiatement à ces faits totalement inadmissibles en démocratie.

Je n’admets donc pas que vous m’accusiez de « terreur » et de « pressions » car ce sont des agissements qui me sont totalement étrangers.

Je donne donc les suites qui conviennent à cet incident que je qualifie de grave.

Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, en l’expression de ma considération distinguée.

                                                                                                       Isabelle VINSTOCK

                                                                                            Conseiller Municipal d’Entraigues sur la Sorgue

                                                                                            Groupe « Au cœur d’Entraigues »

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